BEYERDYNAMIC T51

Le Casque

La firme allemande a décliné sa technologie Tesla sur les modèles de casques abordable. Ce T 51 p s’appuie sur la conception du modèle précédent, le T 50 p, primé. Le T 51 p appartient à la catégorie des casques pour sources mobiles, mais le constructeur a prévu un adaptateur 3,5 mm vers 6,35 mm, ce qui le rend polyvalent. La technologie Tesla (en hommage à feu Nikola Tesla, exerçant la profession d’ingénieur, de chercheur, mais surtout de génie) apporte une plus grande sensibilité au T 51 p, atteignant 111 dB SPL, et une pression acoustique maximale de 131 dB PSL, mais pensez à ne pas monter le volume au-delà du raisonnable, pour ce casque tout autant que pour tous les autres modèles du marché. Le T 51 p est équipé d’un fin serre-tête en acier, amorti dans sa partie supérieure par deux petits coussinets. Les oreillettes de 60 mm de diamètre sont réglables facilement en hauteur. La fourche de maintien tourne sur 180°, ce qui permet au casque de s’adapter à toute morphologie, mais aussi de le ranger dans la pochette semi-rigide de transport, fournie. Les coussinets supra-auriculaires très confortables sont maintenus en place par de l’adhésif double-face très efficace, invisible, sauf le jour, très lointain, où vous aurez décidé de les changer. Les références de pièces détachées sont nombreuses chez Beyer­dynamic. Le câble captif à conducteurs en cuivre OFC sort de chaque oreillette avant de se réunir 30 cm plus bas. Sa longueur totale de 1,20 m le rend pratique pour une utilisation en mobile, mais aussi pour une exploitation domestique, la plupart du temps, sinon des rallonges sont disponibles dans le commerce. Ce casque existe aussi en version à télécommande pour sources nomades Apple, sous la référence T 51 i, pour 20 euros de plus. Un adaptateur est fourni, dans ce cas, pour piloter d’autres sources non iOS.

A l'Écoute

Les caractéristiques écrites ne mentent pas : le T 51 p bénéficie d’une excellente sensibilité générale et est capable de générer une forte pression acoustique. On ne ressent pas de remontée de la distorsion sur les passages de grande amplitude. La bande passante est très large. Le grave impressionne par son absence d’atténuation et la précision de la retranscription. Sur le double album de Toto en concert à Bercy Falling In Between Live, le son issu de la console de façade présente un extrême grave légèrement en avant, ce qui n’a pas échappé à ce Beyerdynamic qui restitue cette petite entorse à la linéarité, présente sur l’enregistrement. Les voix s’expriment avec une très bonne précision. Respectons, à ce sujet, les vacances de Patricia Barber, et délectons-nous de la très jolie voix de Natasha Kahn, fondatrice du groupe Bat For Lashes sur le remarquable album Two Suns admirablement composé, interprété et mixé. C’est là où le casque de Beyerdynamic donne le meilleur de son potentiel, complétant un registre grave à l’assise remarquable, même lorsque le niveau n’est pas un peu forcé, comme sur le concert de Toto. Le registre aigu est doux, et un petit peu pincé… On aurait aimé un peu plus de fluidité. Bien sûr, on pourra écouter de la musique plus longtemps, en raison de l’absence de brillance, mais cela déroute un peu durant les premières minutes d’écoute… La composante mono du signal profite d’une excellente identité des deux canaux.

Fiche technique

Type de casque : clos, dynamique, supra-auriculaire
Origine : Allemagne
Prix : 279 euros (299 euros avec télécommande iOS/Android T 51 i)
Poids : 174 g
Réponse en fréquence : 10 Hz à 23 kHz
Impédance nominale : 32 ohms
Sensibilité : 111 dB SPL/1 mW/1 kHz

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